sexta-feira, 29 de maio de 2015


Que le temps a passé vite.

Que les honneurs sont vains.

Que les soleils d'enfance et les bonhommes de neige,
c´étaient les vrais rires.

Que, sorti de l'enfance, le premier baiser sur la douce
joue d'une jeune adolescente était un moment d'infini.

Qu'un soleil couchant au mois d'août, c'était une com-
munion divine.

Que la vie, ce n'est qu'un instant.

Un seul.

Celui que chacun, dans son secret, connait.

Que l'abandon, c'était l'éternité.


- Bruno Colmant / "Cinquante nuances d'aigris"-