Certains soirs, je descends ,
D'un sous toit face au Nord,
Triste comme un chien noir,
Et pars longer le temps,
Las, du côté du port,
Pour me perdre et rêver
Sur le quai des voiliers.
Il n'y a rien à voir.
Mais toujours, je m'arrête,
Devant un que j'attends,
Et qui attend, désert.
A-t-il un équipage ?
Qui est son capitaine ?
Quel sera son voyage ?
Par une nuit d'hiver,
Je monterai à bord,
Pour partir sans regrets,
Porté par le reflux,
Glissant sur des reflets
Muets de lune rousse.
Je trouverai le chenal
Et gagnerai le large,
Cinglant à perte d'en vie
Vers les mirages bleus,
Drapés de dunes roses,
Parsemés d'oiseaux blancs.
Au milieu des tempêtes,
Tu seras mon refuge.
J'épouserai tes flancs,
Pour frémir avec toi
Des vagues en furie,
A mille lieues des foules.
Et close l'écoutille,
Apaisées les rafales,
Je laisserai la houle
Te bercer en moi
… Infiniment.
A marina de recreio do porto da Figueira, agora aumentada.
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